BEAUSSIER BASSET

Léon Joseph Henri LENFANTÂge : 26 ans18881914

Nom
Léon Joseph Henri LENFANT
Prénom(s)
Léon Joseph Henri
Nom de famille
LENFANT
Naissance 5 mars 188820:00 33
Adresse : au Gâts
Décès du pèreJacques LENFANT
vers 1905 (Âge 16 ans)

Militaire
Registre Matricule
1908 (Âge 19 ans)
Note :

Affecté au 66ème RI (?). "Rappelé à l'activité par mobilisation générale, Décret du 1/08/1914. Arrivé au corps le 3/08/1914, aux armées le 5/08/1914. Mort pour la France antérieurement au 20/08/1915 aux environs de la Fère Champenoise. Avis du Ministère de la Guerre n°7275 B.K. en date du 8 janvier 1916. Décès fixé au 8 septembre 1914 d'après avis de jugement déclaratif rendu par le tribunal civil d'Angers en date du 16 juillet 1920. Avis du Ministère de la guerre du 14/10/1920".

Note :

NB.En septembre 1914, Fère-Champenoise est au centre de la Première bataille de la Marne qui va stopper l'avancée des troupes allemandes.

Normée, désormais intégrée à Fère-Champenoise, a connu des moments tragiques lors du conflit de septembre 1914, où la partie nord du village est brûlée. Pendant quelques années est installé un cimetière militaire provisoire, où reposaient de nombreux soldats vendéens, avant son transfert dans la Nécropole nationale de Fère-Champenoise.

Note :

La bataille des marais de Saint-Gond désigne les combats du 6 au 9 septembre, entre Sézanne et Mailly-le-Camp, entre d'une part la 9e armée française (commandée par le général Foch) et d'autre part la gauche de la IIe armée allemande du général von Bülow et l'aile droite de la IIIe armée du général von Hausen.

Dans la nuit du 4 au 5 septembre, Joffre prescrit à Foch d'entreprendre une action offensive sur les troupes allemandes présentes devant son armée. Le 6 septembre, les troupes françaises commencent leur mouvement vers le nord mais sont rapidement contenues par les troupes allemandes. Foch est contraint d'établir des positions défensives et de les protéger.

Du 6 au 8 septembre, les combats sont de plus en plus intenses, sur l'aile gauche, les troupes françaises s'opposent au Xe corps allemand et à une partie du corps de la Garde, plusieurs villages sont pris et perdus plusieurs fois. Au centre du dispositif français, les troupes présentes au nord des marais de Saint-Gond sont rapidement repoussées mais toutes les tentatives du corps de la garde pour franchir les marais sont bloquées. L'aile droite de la 9e armée française, formée par le 11e corps d'armée subit la pression d'une partie du corps de la garde et du XIIe corps de réserve allemand, elle est obligée de se replier hors des villages de Morains-le-Petit, d'Écury-le-Repos et de Normée.

Le XIIe corps de réserve allemand est renforcé par des troupes du XIIe corps d'armée et soutenu par la 2e division de la Garde, au cours d'une attaque de nuit entre le 8 et le 9 septembre, l'aile droite française est enfoncée entraînant le repli des troupes au centre du dispositif de la 9e armée française. Dans la journée du 9 septembre, Foch prend le contrôle du 10e corps d'armée français, initialement aux ordres de la 5e armée française, sur son aile gauche. Il peut ainsi dégager la 42e division d'infanterie pour se constituer une réserve. L'aile gauche de la 9e armée est fortement attaquée, elle cède le village et le château de Mondement, un point d'observation qui domine le champ de bataille. Le soir même, le 77e régiment d'infanterie soutenu par l'artillerie de la 42e division d'infanterie et par la division marocaine reprend le château.

La 42e division est dirigée vers Fère-Champenoise pour combattre les troupes allemandes qui en débouchent. Le 10 septembre devant la pression de la 5e armée française, la IIe armée allemande entame un mouvement de repli pour éviter l'enveloppement. Ce mouvement entraîne également le repli des troupes de la IIIe armée allemande. Foch et son armée restent maîtres du champ de bataille et entament la poursuite des troupes allemandes.

Décès du grand-père paternelJacques LENFANT
20 décembre 1908 (Âge 20 ans)
Profession
domestique cultivateur
1908 (Âge 19 ans)
Décès 8 septembre 1914 (Âge 26 ans)
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
Jacques LENFANT
Naissance : 16 février 1855 30 21Saint Clément de la Place, 49370 Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décès : vers 1905
mère
Détails privés
frère
Détails privés
lui
Léon Joseph Henri LENFANT
Naissance : 5 mars 1888 33Saint Clément de la Place, 49370 Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décès : 8 septembre 1914La Fère Champenoise, 51248, Marne, Grand Est, France
sœur
Détails privés

Militaire

Affecté au 66ème RI (?). "Rappelé à l'activité par mobilisation générale, Décret du 1/08/1914. Arrivé au corps le 3/08/1914, aux armées le 5/08/1914. Mort pour la France antérieurement au 20/08/1915 aux environs de la Fère Champenoise. Avis du Ministère de la Guerre n°7275 B.K. en date du 8 janvier 1916. Décès fixé au 8 septembre 1914 d'après avis de jugement déclaratif rendu par le tribunal civil d'Angers en date du 16 juillet 1920. Avis du Ministère de la guerre du 14/10/1920".

Militaire

NB.En septembre 1914, Fère-Champenoise est au centre de la Première bataille de la Marne qui va stopper l'avancée des troupes allemandes.

Normée, désormais intégrée à Fère-Champenoise, a connu des moments tragiques lors du conflit de septembre 1914, où la partie nord du village est brûlée. Pendant quelques années est installé un cimetière militaire provisoire, où reposaient de nombreux soldats vendéens, avant son transfert dans la Nécropole nationale de Fère-Champenoise.

Militaire

La bataille des marais de Saint-Gond désigne les combats du 6 au 9 septembre, entre Sézanne et Mailly-le-Camp, entre d'une part la 9e armée française (commandée par le général Foch) et d'autre part la gauche de la IIe armée allemande du général von Bülow et l'aile droite de la IIIe armée du général von Hausen.

Dans la nuit du 4 au 5 septembre, Joffre prescrit à Foch d'entreprendre une action offensive sur les troupes allemandes présentes devant son armée. Le 6 septembre, les troupes françaises commencent leur mouvement vers le nord mais sont rapidement contenues par les troupes allemandes. Foch est contraint d'établir des positions défensives et de les protéger.

Du 6 au 8 septembre, les combats sont de plus en plus intenses, sur l'aile gauche, les troupes françaises s'opposent au Xe corps allemand et à une partie du corps de la Garde, plusieurs villages sont pris et perdus plusieurs fois. Au centre du dispositif français, les troupes présentes au nord des marais de Saint-Gond sont rapidement repoussées mais toutes les tentatives du corps de la garde pour franchir les marais sont bloquées. L'aile droite de la 9e armée française, formée par le 11e corps d'armée subit la pression d'une partie du corps de la garde et du XIIe corps de réserve allemand, elle est obligée de se replier hors des villages de Morains-le-Petit, d'Écury-le-Repos et de Normée.

Le XIIe corps de réserve allemand est renforcé par des troupes du XIIe corps d'armée et soutenu par la 2e division de la Garde, au cours d'une attaque de nuit entre le 8 et le 9 septembre, l'aile droite française est enfoncée entraînant le repli des troupes au centre du dispositif de la 9e armée française. Dans la journée du 9 septembre, Foch prend le contrôle du 10e corps d'armée français, initialement aux ordres de la 5e armée française, sur son aile gauche. Il peut ainsi dégager la 42e division d'infanterie pour se constituer une réserve. L'aile gauche de la 9e armée est fortement attaquée, elle cède le village et le château de Mondement, un point d'observation qui domine le champ de bataille. Le soir même, le 77e régiment d'infanterie soutenu par l'artillerie de la 42e division d'infanterie et par la division marocaine reprend le château.

La 42e division est dirigée vers Fère-Champenoise pour combattre les troupes allemandes qui en débouchent. Le 10 septembre devant la pression de la 5e armée française, la IIe armée allemande entame un mouvement de repli pour éviter l'enveloppement. Ce mouvement entraîne également le repli des troupes de la IIIe armée allemande. Foch et son armée restent maîtres du champ de bataille et entament la poursuite des troupes allemandes.