BEAUSSIER BASSET

Julien HERPINÂge : 40 ans18141855

Nom
Julien HERPIN
Prénom(s)
Julien
Nom de famille
HERPIN
Naissance 22 octobre 181417:30 36 33
Décès du pèreRené HERPIN
18 mars 183110:00 (Âge 16 ans)
Adresse : la masse
Décès de la mèreMarguerite CHESNEAU
vers 1831 (Âge 16 ans)

Décès d’une sœurMarguerite HERPIN
20 juin 1848 (Âge 33 ans)
Fait
Insurgé de la Marianne /26 aout 1855
26 août 1855 (Âge 40 ans)

Note :

marquisien.free.fr Les insurgés de la Marianne de Trélazé présenté par LES COUSINS DE LA MARQUISE 3-4 minutes

Le dimanche 26 août 1855 une assemblée se déroule à St Barthélémy, commune limitrophe de Trélazé, et de nombreux ouvriers avec leur famille y participent. Les carriers s’excitent les uns les autres dans les cabarets et le bruit commence à circuler qu’un rassemblement général aura lieu vers minuit à Trélazé pour aller à Angers.

Le soir, vers 22 h, sur le Canal de l’Authion aux Ponts de Cé, commune également limitrophe de Trélazé, une quarantaine d’ouvriers s’y regroupent en attendant le signal, un des ouvriers de Trélazé devant battre le tambour.

A 23 H 30 à la Pyramide, commune de Trélazé, une trentaine d’individus se réunissent et partent en direction du Bourg de Trélazé. Ils arrivent à la gendarmerie où est détenu un de leur camarade Teneux Père et là ils sont rejoints par un groupe d’environ 200 personnes. Ils prennent la gendarmerie, libèrent leur camarade et s’emparent des armes laissées par les gendarmes qui prennent la fuite. Une heure plus tard, ils quittent le bourg de Trélazé mais ils se scindent en trois groupes.

Le premier groupe, sous la conduite de François Attibert, va chercher des armes chez les notables ainsi que sur la carrière des Grands Carreaux.

Le deuxième groupe conduit par Joseph Marie Pasquier sur la carrière de l’Hermitage s’empare d’une charrette chargée de poudre, de mèches, de barres de fer et d’une hache.

Le troisième groupe est conduit par Thomas Soyer sur le site de la Porée.

Les émeutiers ont parcouru toutes les maisons de la commune pour s’emparer des armes.

Vers deux heures du matin, les groupes de Trélazé, des Ponts de Cé et des Justices se retrouvent aux Plaines à Trélazé. Ils sont environ 500 à 600 et sous le commandement de François Attibert qui les harangue. Ils partent, en chantant la Marseillaise, rejoindre leurs camarades et amis d’Angers, la charrette de poudre placée en tête, entourée de tous les hommes armés.

Vers 4 heures du matin, ils arrivent dans le faubourg Bressigny mais le renfort attendu n’est pas au rendez-vous. Les camarades d’Angers ont déjà été dispersés par les forces de l’ordre sur l’avant Mail. Ils étaient environ 30 à 40 armés de bâtons, de haches et de piques. Certains ont été immédiatement arrêtés : Jean Baptiste Chauvin, les frères Frouin Eugène et François, Frédéric Guérin et Jean Marie Secrétain.

Ne pouvant plus reculer, ils continuent d’avancer et un gendarme qui s’est porté au-devant d’eux pour les reconnaître, leur demande ce qu’ils veulent, ils répondent « qu’il leur faut le pain de six kilogrammes à 1 Franc 50, qu’ils vont se réunir sur le Champ de Mars pour attendre la réponse que fera l’autorité et que de grands malheurs arriveront si on ne fait pas droit à leur demande »

Pendant ce temps, déjà sur les lieux, les gendarmes à cheval ainsi que deux pelotons de soldats prennent position et chargent les insurgés à la baïonnette de tous les côtés. Les insurgés effrayés de se voir ainsi attaqués prennent la fuite sans avoir fait aucune résistance, ni tiré un seul coup de feu.

Cent trente-trois insurgés sont arrêtés sur le champ mais la charrette de poudre poussée par une vingtaine d’hommes, arrive jusqu’à la place du Ralliement où elle est saisie avec son chargement.

Décès 17 octobre 1855 (Âge 40 ans)
Note : "a été retiré noyé d'un ancien fond de carrière près le village de Saint-Léonard, en cette commune, hier matin à dix heures" (acte de décès du 18 octobre 1855). Avait disparu de son domicile depuis le 9, se serait donné la mort, ayant dit à plusieurs reprises qu'il souhaitait se détruire suite à son affiliation à la Marianne et sa participation à l'insurrection.
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
René HERPIN
Naissance : 29 mars 1778Angers, 49000, Maine et Loire, Pays de la Loire, France, Saint Jean Baptiste-Saint Julien
Décès : 18 mars 1831Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
mère
Mariage : 21 mars 1800Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
9 ans
sœur plus âgée
Marguerite HERPIN
Naissance : 30 mars 1809 31 28Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décès : 20 juin 1848Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
6 ans
lui
Julien HERPIN
Naissance : 22 octobre 1814 36 33Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décès : 17 octobre 1855Trélazé, 49353, Maine et Loire, Pays de la Loire, France

Fait

marquisien.free.fr Les insurgés de la Marianne de Trélazé présenté par LES COUSINS DE LA MARQUISE 3-4 minutes

Le dimanche 26 août 1855 une assemblée se déroule à St Barthélémy, commune limitrophe de Trélazé, et de nombreux ouvriers avec leur famille y participent. Les carriers s’excitent les uns les autres dans les cabarets et le bruit commence à circuler qu’un rassemblement général aura lieu vers minuit à Trélazé pour aller à Angers.

Le soir, vers 22 h, sur le Canal de l’Authion aux Ponts de Cé, commune également limitrophe de Trélazé, une quarantaine d’ouvriers s’y regroupent en attendant le signal, un des ouvriers de Trélazé devant battre le tambour.

A 23 H 30 à la Pyramide, commune de Trélazé, une trentaine d’individus se réunissent et partent en direction du Bourg de Trélazé. Ils arrivent à la gendarmerie où est détenu un de leur camarade Teneux Père et là ils sont rejoints par un groupe d’environ 200 personnes. Ils prennent la gendarmerie, libèrent leur camarade et s’emparent des armes laissées par les gendarmes qui prennent la fuite. Une heure plus tard, ils quittent le bourg de Trélazé mais ils se scindent en trois groupes.

Le premier groupe, sous la conduite de François Attibert, va chercher des armes chez les notables ainsi que sur la carrière des Grands Carreaux.

Le deuxième groupe conduit par Joseph Marie Pasquier sur la carrière de l’Hermitage s’empare d’une charrette chargée de poudre, de mèches, de barres de fer et d’une hache.

Le troisième groupe est conduit par Thomas Soyer sur le site de la Porée.

Les émeutiers ont parcouru toutes les maisons de la commune pour s’emparer des armes.

Vers deux heures du matin, les groupes de Trélazé, des Ponts de Cé et des Justices se retrouvent aux Plaines à Trélazé. Ils sont environ 500 à 600 et sous le commandement de François Attibert qui les harangue. Ils partent, en chantant la Marseillaise, rejoindre leurs camarades et amis d’Angers, la charrette de poudre placée en tête, entourée de tous les hommes armés.

Vers 4 heures du matin, ils arrivent dans le faubourg Bressigny mais le renfort attendu n’est pas au rendez-vous. Les camarades d’Angers ont déjà été dispersés par les forces de l’ordre sur l’avant Mail. Ils étaient environ 30 à 40 armés de bâtons, de haches et de piques. Certains ont été immédiatement arrêtés : Jean Baptiste Chauvin, les frères Frouin Eugène et François, Frédéric Guérin et Jean Marie Secrétain.

Ne pouvant plus reculer, ils continuent d’avancer et un gendarme qui s’est porté au-devant d’eux pour les reconnaître, leur demande ce qu’ils veulent, ils répondent « qu’il leur faut le pain de six kilogrammes à 1 Franc 50, qu’ils vont se réunir sur le Champ de Mars pour attendre la réponse que fera l’autorité et que de grands malheurs arriveront si on ne fait pas droit à leur demande »

Pendant ce temps, déjà sur les lieux, les gendarmes à cheval ainsi que deux pelotons de soldats prennent position et chargent les insurgés à la baïonnette de tous les côtés. Les insurgés effrayés de se voir ainsi attaqués prennent la fuite sans avoir fait aucune résistance, ni tiré un seul coup de feu.

Cent trente-trois insurgés sont arrêtés sur le champ mais la charrette de poudre poussée par une vingtaine d’hommes, arrive jusqu’à la place du Ralliement où elle est saisie avec son chargement.

Décès

"a été retiré noyé d'un ancien fond de carrière près le village de Saint-Léonard, en cette commune, hier matin à dix heures" (acte de décès du 18 octobre 1855). Avait disparu de son domicile depuis le 9, se serait donné la mort, ayant dit à plusieurs reprises qu'il souhaitait se détruire suite à son affiliation à la Marianne et sa participation à l'insurrection.