BEAUSSIER BASSET

Louis LE NENAONÂge : 69 ans18421912

Nom
Louis LE NENAON
Prénom(s)
Louis
Nom de famille
LE NENAON
Naissance 12 novembre 1842
Décès de l’épouseHenriette RENOU
vers 1898 (Âge 55 ans)

Profession
tanneur

Note :

Les Tanneries Angevines C'est en 1845 que s'ouvre une tannerie à Seiches, modeste atelier artisanal qui, en 1885, devint la propriété de Louis Le Nénaon, originaire de Quimperlé ; c'était alors une petite entreprise comprenant un seul ouvrier. En 1903, il céda à sonfils Henri, son fond moyennant 4300 F. L'établissement ne comprenait qu'un hangar s'ouvrant sur le ruisseau de l'Arche et quelques bâtiments.

La guerre de 1914-1918 allait donner à l'entreprise son véritable essor. En effet, les besoins en cuir, de l'armée pour la fourniture des cuirs à semelles, étaient devenus très importants. En 1915, elle employait quinze ouvriers, soixante en1924, deux cents en 1944 et trois cents en 1954, à son apogée. En 1919, la tannerie de l'Arche prenait le nom de « Tanneries Angevines ». Toute une cité allait naître et se développer autour de l'entreprise devenue une véritable usine. Henri Le Nénaon créa une série d'œuvres sociales et organisa les loisirs de ses employés. A la cité ouvrière des Rabières - achevée en 1947 - onamén agea un cinéma de six cents places, une salle de lecture, une bibliothèque de deux mille volumes, des terrains de sports (basket et football) avec une tribune couverte de cinq cents places ; un stade nautique, une salle de gymnastique et unemaiso n de retraite (Saint-Louis). En outre, le domaine de la Châtaigneraie, non loin de Langeais, fut acquis par Henri Le Nénaon et transformé en colonie de vacances pour les enfants de son personnel. Henri Le Nénaon mourut en janvier 1960.

Dès 1960, les maisons de la cité des Rabières seront progressivement acquises par les ouvriers des tanneries. La maison de retraite fut reprise par la municipalité en 1961, le stade des Rabières en 1969 et la salle des fêtes en 1979.

Le 3 juillet 1980, l'entreprise déposa son bilan, victime de la concurrence italienne et de la crise de l'industrie du cuir. Les bâtiments ont été vendus aux enchères le 19 juin 1981, et une partie de ceux-ci a été reprise par la municipalitépour y installer une usine-relais ; certains bâtiments ont été démolis en 1984.

Décès vers 1912 (Âge 69 ans)
Famille avec Henriette RENOU - Afficher cette famille
lui
Louis LE NENAON
Naissance : 12 novembre 1842Quimperlé, 29300, Finistère, Bretagne, France,
Décès : vers 1912Seiches-sur-le-Loir, 49333, Maine et Loire, Pays de la Loire, France,
épouse
Henriette RENOU
Naissance : 9 mars 1848Seiches-sur-le-Loir, 49333, Maine et Loire, Pays de la Loire, France,
Décès : vers 1898
fille
Détails privés

Profession

Les Tanneries Angevines C'est en 1845 que s'ouvre une tannerie à Seiches, modeste atelier artisanal qui, en 1885, devint la propriété de Louis Le Nénaon, originaire de Quimperlé ; c'était alors une petite entreprise comprenant un seul ouvrier. En 1903, il céda à sonfils Henri, son fond moyennant 4300 F. L'établissement ne comprenait qu'un hangar s'ouvrant sur le ruisseau de l'Arche et quelques bâtiments.

La guerre de 1914-1918 allait donner à l'entreprise son véritable essor. En effet, les besoins en cuir, de l'armée pour la fourniture des cuirs à semelles, étaient devenus très importants. En 1915, elle employait quinze ouvriers, soixante en1924, deux cents en 1944 et trois cents en 1954, à son apogée. En 1919, la tannerie de l'Arche prenait le nom de « Tanneries Angevines ». Toute une cité allait naître et se développer autour de l'entreprise devenue une véritable usine. Henri Le Nénaon créa une série d'œuvres sociales et organisa les loisirs de ses employés. A la cité ouvrière des Rabières - achevée en 1947 - onamén agea un cinéma de six cents places, une salle de lecture, une bibliothèque de deux mille volumes, des terrains de sports (basket et football) avec une tribune couverte de cinq cents places ; un stade nautique, une salle de gymnastique et unemaiso n de retraite (Saint-Louis). En outre, le domaine de la Châtaigneraie, non loin de Langeais, fut acquis par Henri Le Nénaon et transformé en colonie de vacances pour les enfants de son personnel. Henri Le Nénaon mourut en janvier 1960.

Dès 1960, les maisons de la cité des Rabières seront progressivement acquises par les ouvriers des tanneries. La maison de retraite fut reprise par la municipalité en 1961, le stade des Rabières en 1969 et la salle des fêtes en 1979.

Le 3 juillet 1980, l'entreprise déposa son bilan, victime de la concurrence italienne et de la crise de l'industrie du cuir. Les bâtiments ont été vendus aux enchères le 19 juin 1981, et une partie de ceux-ci a été reprise par la municipalitépour y installer une usine-relais ; certains bâtiments ont été démolis en 1984.