BEAUSSIER BASSET

Maurice Auguste BEAUSSIERÂge : 27 ans18891916

Nom
Maurice Auguste BEAUSSIER
Prénom(s)
Maurice Auguste
Nom de famille
BEAUSSIER
Naissance 3 janvier 1889 28 22
Décès du grand-père maternelPierre ROGER
vers 1890 (Âge 11 mois)
Décès du grand-père paternelMathurin BEAUSSIER
vers 1896 (Âge 6 ans)

Décès de la grand-mère paternelleAugustine Michelle HAMARD
vers 1897 (Âge 7 ans)

Militaire
Registre matricule
vers 1909 (Âge 19 ans)
Note :

voir https://verdunmonsite.wordpress.com/rive-gauche/cote-304/

et http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/histo-verdun-detaille4.htm

7 mai 1916 - Perte du bois Camard (rive gauche) - Forte pression allemande (rive droite) Rive droite Dès 4 h 30, le bombardement allemand sévit avec violence entre Haudromont et Thiaumont. Il s'étend ensuite jusqu'à Damloup en redoublant d'intensité. Les forts de Souville et de Tavannes sont pilonnés avec rage. Un obus de 380 explose dans un dépôt de munitions à la Poudrière de Tavannes qui est occupé par le 57e R.I. Les pertes sont très lourdes en vies et en matériel.

A 9 h 30, les Allemands partent à l'assaut entre la carrière d'Haudromont et la tranchée Morchée, au nord de Thiaumont. Ils sont repoussés mais sur leur droite, ils parviennent à prendre les tranchées Chomel, Multier et les abords de la tranchéeT ardy.

Sur tout le front du 22e R.I., dans le secteur de Froideterre, des corps à corps s'engagent mais l'ennemi ne parvient pas à prendre pied dans le camp français. En représailles, tous les ouvrages français de la cote de Froideterre sont méthodiquement bombardés. L'observatoire de Thiaumont s'effondre, ensevelissant la moitié de la 1ère compagnie du 2e bataillon du 22e R.I. 60 hommes sont tués. Ce jour au 22e, 5 officiers et 100 hommes sont morts, 4 officiers et 80 hommes sont blessés.

Sur le front du 174e R.I., dans le secteur de Fleury, 3 assauts allemands sont stoppés en début d'après-midi. Ils sont chacun suivis d'un violent pilonnage de la ligne française. Idem pour le 123e R.I. en ligne du bois de la Caillette au ravin de la Fausse-Cote qui repousse une tentative allemande. Le 99e R.I. qui tient la ferme de Thiaumont est violemment attaqué par toute une division mais ne cède pas un pouce de terrain.

A 18 h, une attaque sur le 57e est avortée par l'artillerie française avant d'avoir pu s'élancer.

Dans la nuit, le 174e R.I. repousse à nouveau 2 attaques.

Ce jour-là, le commandement allemand envisageait d'enlever le village de Thiaumont et le fort de Vaux. Leur entreprise a complètement échoué et leurs pertes ont été importantes.

Rive gauche Devançant les projets d'attaque français mis en place la veille, les Allemands reprennent l'offensive. Dès 3 h 30 du matin, toutes les positions tenues par la 152e et 18e D.I. sont violemment attaquées. Le 135e R.I. au bois Camard est rapidement débordé, les autres régiments parviennent non sans mal à tenir leurs positions. Débute ensuite un furieux tir de barrage allemand pour empêcher tout renfort français.

Vers 10 h 30, les Français tentent une contre-attaque qui ne donne pas de résultat tant le pilonnage allemand est violent.

A 15 h 30, le bombardement cesse et l'ennemi reprend ses attaques allant du bois Camard au Crochet (135e, 32e, 77e, 114e, 290e et 125e R.I.). Les positions sur la cote 304, tenue par le 114e, sont complètement isolées et résistent avec un courage exemplaire. Certaines compagnies partent à la charge en chantant la Marseillaise; Les cartouches des morts sont ramassées; Les canons desfusi ls sont brûlants; Les hommes tirent comme des démons enivrés par le bruit, la poudre. L'ennemi ne passe pas.

Le 290e R.I. également en ligne sur la cote 304 est contraint à reculer, ce qui permet aux Allemands d'avancer et d'encercler 2 compagnies du 3e bataillon du 125e R.I. 2 compagnies du 1er bataillon et tout le 2e bataillon sont immédiatementenvoyé s en renfort. Quand ils arrivent, il ne reste rien du 3e bataillon, les hommes se sont défendus jusqu'à la mort. La contre-attaque est immédiate et l'ennemi est repoussé à 50 m derrière la crête de la cote 304.

En fin de journée, la situation sur le front de la 152e D.I. a été rétablie de justesse. A sa gauche, sur les positions de la 18e D.I., le bois Camard a été perdu (135e R.I.). Mis au courant dans la nuit, le général Nivelle, qui commande alors le 3e corps d'armée, ordonne de réoccuper immédiatement la lisière nord du bois. La 45e D.I. (3e bis de zouave, 3e mixte Z.T., 1er tirailleur, 1er et 3e bataillons d'Afrique)pren d la route de Verdun.

Note :

Dirigé le 03/10/1910 sur le 151è RI. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912. Certificat de bonne conduite accordé. Campagne contre l'Allemagne du 03/08/1914 au 07/05/1916. Affecté au 135è RI, 11è Cie. Blessé à Bièvres (Belgique), et évacué le 23/08/1914 Hôpital n°33 à Verneuil sur Avre.(plaie en séton au genou). Rejoint le 135è après convalescence le 06/02/1915. Blessé et évacué le 05/03/1916 (Hôpital de Paris Plage le 07/03/1916).(gelure des pieds). Rejoint le 135è le 15/04/1916. Disparu le07/05/1916à Esnes cote 304. Décédé le 07/05/1916. Transcrit à la maire de Cheviré le Rouge le 17/03/1921. Citation à l'ordre du régiment n°58 du 17/03/1916.

Profession
cultivateur
1909 (Âge 19 ans)
Décès du pèreMaurice BEAUSSIER
vers 1910 (Âge 20 ans)

Décès de la mèreFlorence ROGER
vers 1916 (Âge 26 ans)

Décès 7 mai 1916 (Âge 27 ans)
Cause du décès : disparu
Note :

soldat au 135ème RI N° mat. 1 /Angers Mort pour la France à Esnes côte 304 le 7 mai 1916 genre de mort : disparu transcrit le 17 mars 1921 à Cheviré le Rouge

Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
lui
Maurice Auguste BEAUSSIER
Naissance : 3 janvier 1889 28 22Cheviré-le-Rouge, 49150, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décès : 7 mai 1916Esnes-en-Argonne, 55180, Meuse, Grand Est, France,
frère
Détails privés

Militaire

voir https://verdunmonsite.wordpress.com/rive-gauche/cote-304/

et http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/histo-verdun-detaille4.htm

7 mai 1916 - Perte du bois Camard (rive gauche) - Forte pression allemande (rive droite) Rive droite Dès 4 h 30, le bombardement allemand sévit avec violence entre Haudromont et Thiaumont. Il s'étend ensuite jusqu'à Damloup en redoublant d'intensité. Les forts de Souville et de Tavannes sont pilonnés avec rage. Un obus de 380 explose dans un dépôt de munitions à la Poudrière de Tavannes qui est occupé par le 57e R.I. Les pertes sont très lourdes en vies et en matériel.

A 9 h 30, les Allemands partent à l'assaut entre la carrière d'Haudromont et la tranchée Morchée, au nord de Thiaumont. Ils sont repoussés mais sur leur droite, ils parviennent à prendre les tranchées Chomel, Multier et les abords de la tranchéeT ardy.

Sur tout le front du 22e R.I., dans le secteur de Froideterre, des corps à corps s'engagent mais l'ennemi ne parvient pas à prendre pied dans le camp français. En représailles, tous les ouvrages français de la cote de Froideterre sont méthodiquement bombardés. L'observatoire de Thiaumont s'effondre, ensevelissant la moitié de la 1ère compagnie du 2e bataillon du 22e R.I. 60 hommes sont tués. Ce jour au 22e, 5 officiers et 100 hommes sont morts, 4 officiers et 80 hommes sont blessés.

Sur le front du 174e R.I., dans le secteur de Fleury, 3 assauts allemands sont stoppés en début d'après-midi. Ils sont chacun suivis d'un violent pilonnage de la ligne française. Idem pour le 123e R.I. en ligne du bois de la Caillette au ravin de la Fausse-Cote qui repousse une tentative allemande. Le 99e R.I. qui tient la ferme de Thiaumont est violemment attaqué par toute une division mais ne cède pas un pouce de terrain.

A 18 h, une attaque sur le 57e est avortée par l'artillerie française avant d'avoir pu s'élancer.

Dans la nuit, le 174e R.I. repousse à nouveau 2 attaques.

Ce jour-là, le commandement allemand envisageait d'enlever le village de Thiaumont et le fort de Vaux. Leur entreprise a complètement échoué et leurs pertes ont été importantes.

Rive gauche Devançant les projets d'attaque français mis en place la veille, les Allemands reprennent l'offensive. Dès 3 h 30 du matin, toutes les positions tenues par la 152e et 18e D.I. sont violemment attaquées. Le 135e R.I. au bois Camard est rapidement débordé, les autres régiments parviennent non sans mal à tenir leurs positions. Débute ensuite un furieux tir de barrage allemand pour empêcher tout renfort français.

Vers 10 h 30, les Français tentent une contre-attaque qui ne donne pas de résultat tant le pilonnage allemand est violent.

A 15 h 30, le bombardement cesse et l'ennemi reprend ses attaques allant du bois Camard au Crochet (135e, 32e, 77e, 114e, 290e et 125e R.I.). Les positions sur la cote 304, tenue par le 114e, sont complètement isolées et résistent avec un courage exemplaire. Certaines compagnies partent à la charge en chantant la Marseillaise; Les cartouches des morts sont ramassées; Les canons desfusi ls sont brûlants; Les hommes tirent comme des démons enivrés par le bruit, la poudre. L'ennemi ne passe pas.

Le 290e R.I. également en ligne sur la cote 304 est contraint à reculer, ce qui permet aux Allemands d'avancer et d'encercler 2 compagnies du 3e bataillon du 125e R.I. 2 compagnies du 1er bataillon et tout le 2e bataillon sont immédiatementenvoyé s en renfort. Quand ils arrivent, il ne reste rien du 3e bataillon, les hommes se sont défendus jusqu'à la mort. La contre-attaque est immédiate et l'ennemi est repoussé à 50 m derrière la crête de la cote 304.

En fin de journée, la situation sur le front de la 152e D.I. a été rétablie de justesse. A sa gauche, sur les positions de la 18e D.I., le bois Camard a été perdu (135e R.I.). Mis au courant dans la nuit, le général Nivelle, qui commande alors le 3e corps d'armée, ordonne de réoccuper immédiatement la lisière nord du bois. La 45e D.I. (3e bis de zouave, 3e mixte Z.T., 1er tirailleur, 1er et 3e bataillons d'Afrique)pren d la route de Verdun.

Militaire

Dirigé le 03/10/1910 sur le 151è RI. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912. Certificat de bonne conduite accordé. Campagne contre l'Allemagne du 03/08/1914 au 07/05/1916. Affecté au 135è RI, 11è Cie. Blessé à Bièvres (Belgique), et évacué le 23/08/1914 Hôpital n°33 à Verneuil sur Avre.(plaie en séton au genou). Rejoint le 135è après convalescence le 06/02/1915. Blessé et évacué le 05/03/1916 (Hôpital de Paris Plage le 07/03/1916).(gelure des pieds). Rejoint le 135è le 15/04/1916. Disparu le07/05/1916à Esnes cote 304. Décédé le 07/05/1916. Transcrit à la maire de Cheviré le Rouge le 17/03/1921. Citation à l'ordre du régiment n°58 du 17/03/1916.

Décès

soldat au 135ème RI N° mat. 1 /Angers Mort pour la France à Esnes côte 304 le 7 mai 1916 genre de mort : disparu transcrit le 17 mars 1921 à Cheviré le Rouge